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lundi 27 avril 2015

Caca de pigeon et frustration

La voiture de notre vice-président

Le nez de Coralie et l´américaine de Madame la Présidente à sa droite

Le chic absolu, tenue et accessoires assortis à la voiture...dommage que le bleu ciel ne m´aille pas au teint...J´aurais du faire repeindre la Coralie en vert, trop tard maintenant!
L´américaine de notre ancien Président
Ce samedi 25 avril avait donc lieu à Bingen am Rhein l´AG du club allemand. Vu les circonstances relatées ci-après, je n´avais pas la tête à faire des photos, cet article sera donc peu illustré :-(
L´ado était en voyage scolaire, la gamine pouvait être prise en charge par ma belle-mère, et nous voilà partis Heiko et moi avec la pimpante Coralie vers le nord.

Levés de bonne heure, les préparatifs de départ s´étaient déroulés exceptionnellement dans le calme et avec efficacité. Une telle harmonie un matin de départ est absolument anormale chez nous, ca se produit environ une fois tous les 2 ou 3 ans. Et généralement, c´est très mauvais signe pour la suite de la journée. Le dernier souvenir marquant que j´ai d´un matin comme ca remonte à 2011, 10 minutes après la BX Le Rouge n´était plus.
Le tout début du voyage se passe toutefois bien cette fois, à 20km une belle Sirocco II blanche se présente à mon regard, je ralentis à sa hauteur le pouce levé, et je croise le regard rieur et complice d´une jolie jeune femme. Une image de film dans ma tête.

Mais de fait, à mi-chemin, un arrêt pipi s´imposait pour moi.
Comme d´habitude, je n´arrête pas le moteur pour 3 minutes top chrono…sauf que cette fois les voyants stop et t° d´eau se mettent au rouge. Ayant constaté que les ventilos ne tournaient pas, j´ai évidemment coupé le moteur. Une demi-heure plus tard, ayant essayé sans succès toutes les possibilités facilement accessibles comme relais et court-circuitage du petit bidule à l´avant qui commande la mise en route des ventilos et dont je ne retiens pas le nom, j´ai décidé de laisser la voiture refroidir encore un peu en faisant une pause piquenique. Vers 12h30, après avoir contrôlé le niveau du liquide de refroidissement, nous sommes repartis, le pied léger pour solliciter le moins possible le moteur. Le reste de la route s´est déroulé avec la fluidité souhaitée dans une pareille situation, seule l´arrivée a été un peu chaude, c´est le cas de le dire.
Quelques feux forcément rouges et un égarement dans une ruelle sans issue (et par conséquent un demi-tour spectaculaire dont je ne suis pas peu fière, l´avant gauche à 3cm d´un éclairage public et l´arrière droit à 10cm du muret d´en face, la Coralie a pris 180° en seulement 2 manœuvres, laissant Heiko sans voix…cette direction est géniale !) et un passage à niveau plus tard, je suis arrivée devant l´hôtel avec l´aiguille à la limite du rouge mais pas de voyant stop allumé.

Un examen plus approfondi du problème par des spécialistes comme notre vice-président n´a pas permis de solutionner le binz. Volker a suggéré de relier le ventilo gauche directement à l´alternateur, mais mon câble est trop court pour cela. Personne n´ayant visiblement eu un bout de câble dans son coffre, nous sommes repartis le lendemain dès 7 heures afin d´éviter le gros de la circulation et mettre les meilleures chances d´arriver sans casse à bon port de notre côté. En partant, j´ai pu constater qu´un (ou deux ?) pigeon(s) farceur(s) a/ont déposé sur mon capot deux petites crottes de facon absolument symétrique dans l´alignement de chaque phare…les Romains y auraient très certainement vu un signe divin, mais n´ayant pas les compétences pour interpréter de tels messages, je me suis contentée de prendre le volant !

La première partie de la route s´est très bien passée, le trafic était fluide même s´il y avait déjà un monde fou sur les routes pour un dimanche matin si tôt (mais où tous ces gens vont-ils ainsi ?). J´ai calé l´inévitable arrêt à la pompe juste avant l´arrêt chez belle-maman, où nous avons fait une pause de plusieurs heures pour laisser la voiture refroidir complètement. J´en ai profité pour m´allonger une heure, car la nuit avec été plus que courte : après la réunion, la soirée de la veille s´était évidemment éternisée autour de toute une série de verres successifs, entre gens sympas, avec des histoires de voitures, de joints de culasse…de sorte que je n´avais pas 4 heures de sommeil derrière moi. Et puis nous avons repris les routes étroites et sinueuses qui mènent à notre maison dans la (basse, mais quand même) montagne, l´aiguille montant dangereusement en symbiose parfaite avec la route dans les côtes, puis laissant la voiture couler en 5ème dans les descentes, freinant à peine pour les tournants, repassant rarement la 4ème, ne m´occupant pas le moins du monde des flashes mobiles potentiels- à tout prendre, autant payer 2 ou 3 prunes qu´un moteur cassé. Le ciel devait être avec moi : il y avait des flics à tous les coins de bois, mais ils nous ont laissés tranquilles et pas un flash mobile à l´horizon. Arrivés à bon port, j´ai rapidement déposé Heiko devant l´entrée de la cour et je suis repartie faire un tour par les bois pendant qu´il ouvrait le hangar, de sorte que j´ai pu rentrer la belle sans devoir m´arrêter. Moteur coupé, aiguille dans la zone blanche, ouf, respire, ouf, respire…
L´aventure continue en effet…

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Quelle aventure ! Je comprends ta frustration ... dommage qu'il n'y avait personne dans le groupe de l'A.G. comme notre Walter B., la panne serait vite réparée ! Marc

Anonyme a dit…

Bogaert or not Bogaert, that's the question.